Démonstration
Soient un ensemble E et une partie P de E.
Si P est une partie unique de E, alors P est inclus dans E et E est inclus dans P : P et E sont égaux.
Considérons P(E). Il contient un élément, E. Par définition, l'ensemble de ses parties P(P(E)) est donc : 2 ^ 1 = 2.
Or P(E), comme E, contient une partie unique, P, puisque nous aurions autrement deux fois l'ensemble vide (E), ce qui contredirait son unicité.
Etant donné que E = P, P est simultanément partie et élément de P(E).
Par conséquent, P(E) est un ensemble élément de lui-même : si E appartient à P(E) alors P(E) appartient à E.
D'où : P(E) = E.
P(E) est un ensemble vide.
Il n'existe aucun ensemble non vide pouvant contenir seulement l'ensemble vide.
- Considérons P(P(E) : {§, {§}}. Cet ensemble contient en fait deux fois l'ensemble vide, car {§, {§}} retranché de {§} donne {§}. Donc {§, {§}} = {§} + {§} = {§, §} = {§}.
P(P(E) est égal à P(E).
L'axiomatique § différent de {§} ne peut définir un ensemble.
- E est élément vide de P(E), puisque l'ensemble vide (§) est élément de P(E).
Si P(E) est non vide, E doit être non vide, sinon : {§} = { } = §.
L'élément vide (§) n'appartient à aucun ensemble non vide.
L'ensemble vide (§) ne contient aucun élément non vide.
Puisque § est unique, on dira que {§} est l'ensemble de l'ensemble vide. Il s'agit bien de l'ensemble vide élément (vide) de lui-même.
- Le cardinal de l'ensemble des parties de tout singleton X est : 2 ^ 1 = 2.
P(X) = {X}, §
Si le singleton est l'ensemble vide ({}), on a :
P(X) = {}, § = §
Le singleton vide contient un élément vide, lui-même, et il est égal à l'ensemble de ses parties :
§ = {§}
Donc : l'ensemble des parties d'un ensemble comptant l'ensemble vide parmi ses éléments est :
(2 ^ n) - 1
mardi
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